Titre : |
L'oubli de la cité : la mémoire collective à l'épreuve du lignage dans le Jérid tunisien |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jocelyne Dakhlia, Auteur |
Editeur : |
Paris : La Découverte |
Année de publication : |
1990 |
Collection : |
Textes à l'appui |
Sous-collection : |
Série Anthropologie num. 1990 |
Importance : |
325 p. |
Présentation : |
cartes |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7071-1911-7 |
Mots-clés : |
"anthropologie" "Tunisie" "Chott El Jérid" "mémoire collective" "histoire" "légende" "parole" "Juif" "Berbère" "geste hilalienne" "saint" |
Index. décimale : |
305.896 1 Ethnologie des peuples de l'Afrique du Nord |
Résumé : |
De même qu'on admet aujourd'hui l'inexistence de "sociétés sans histoire", on tient pour acquis qu'il ne saurait exister de sociétés sans mémoire: chacune viserait à perpétuer le souvenir de sa légitimité historique et de son intégrité. Aux sociétés du Maghreb, affectées du double signe de la "tradition orale" et de la "communauté", on attribue à fortiori une mémoire collective. Tout portait donc à croire que les oasis du Jérid, dans le Sud tunisien, recèleraient une forte mémoire de la communauté, exprimant le souvenir de leurs rapports tumultueux avec l'État aussi bien que la nostalgie des "lois de la cité". Or, le récit d'une histoire lignagère et privée y prend toujours le pas sur l'évocation d'un destin collectif. Revendiqué, cet oubli remet en cause les notions mêmes de tradition orale et de mémoire collective. |
Note de contenu : |
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L'oubli de la cité : la mémoire collective à l'épreuve du lignage dans le Jérid tunisien [texte imprimé] / Jocelyne Dakhlia, Auteur . - Paris : La Découverte, 1990 . - 325 p. : cartes. - ( Textes à l'appui. Série Anthropologie; 1990) . ISBN : 978-2-7071-1911-7
Mots-clés : |
"anthropologie" "Tunisie" "Chott El Jérid" "mémoire collective" "histoire" "légende" "parole" "Juif" "Berbère" "geste hilalienne" "saint" |
Index. décimale : |
305.896 1 Ethnologie des peuples de l'Afrique du Nord |
Résumé : |
De même qu'on admet aujourd'hui l'inexistence de "sociétés sans histoire", on tient pour acquis qu'il ne saurait exister de sociétés sans mémoire: chacune viserait à perpétuer le souvenir de sa légitimité historique et de son intégrité. Aux sociétés du Maghreb, affectées du double signe de la "tradition orale" et de la "communauté", on attribue à fortiori une mémoire collective. Tout portait donc à croire que les oasis du Jérid, dans le Sud tunisien, recèleraient une forte mémoire de la communauté, exprimant le souvenir de leurs rapports tumultueux avec l'État aussi bien que la nostalgie des "lois de la cité". Or, le récit d'une histoire lignagère et privée y prend toujours le pas sur l'évocation d'un destin collectif. Revendiqué, cet oubli remet en cause les notions mêmes de tradition orale et de mémoire collective. |
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