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1.10 Méthodologie du conteur |
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Rencontres de Septembre. Les sources du néo contage. De la transmission à la création / CMLO / Septembre 2013
Titre de série : Rencontres de Septembre Titre : Les sources du néo contage. De la transmission à la création Type de document : document électronique Auteurs : CMLO, Organisateur de réunion Année de publication : Septembre 2013 Note générale : La « rivière littérature orale » prend ses sources dans un temps très lointain mais elle n’est qu’un affluent du grand fleuve parole qui la précède. Cette formalisation des représentations du cosmos, du monde, du territoire a longtemps coulé entre bouche et oreille, saisie parfois par des mains d’artisans qui peu à peu ont structuré des formes, des objets, des dessins pour fixer leurs immatérialités. Grâce à eux, nous avons des traces de cette longue construction, mais aussi de sa transmission et de sa re-création incessantes qui ont parfois traversé des millénaires pour venir nourrir nos oreilles contemporaines.
Réservoir des expériences émotionnelles de l’humanité, témoin de nos émerveillements, de nos peurs et de nos joies, cette forme narrative nous dit aussi la permanence de l’humain, ce que l’homme a toujours été, et ce qu’il sera sûrement longtemps encore.
En Occident, les routes de la transmission orale ont été remplacées par les autoroutes de l’information. De la transmission émotive de bouche à oreille nous avons bifurqué vers des mass médias analytiques et froids.« Un monde sans merveilleux est un monde mort » écrivait Michel Leiris. Certains l’ont entendu dans les années 1960 et ont relancé la machine de la transmission orale. Mais les transmetteurs étaient déjà en voie de disparition. Alors il a fallu, la plupart du temps, faire sans eux.
La mémoire de leur art était transcrite dans les livres. Leur répertoire était collecté ou, du moins, le pensait-on. Alors les livres sont devenus les nouvelles sources des nouveaux conteurs orphelins de la transmission orale. Mais tous les livres sont-ils des sources fiables quand il s’agit de transmettre ?
Cette dernière question sera au cœur de notre interrogation des dixièmes « Rencontres de septembre ». Elle était déjà au centre du séminaire « Editer la littérature orale » que le Centre Méditerranéen de Littérature Orale mène depuis novembre 2012.
Une autre question, tout aussi essentielle, restera présente pendant ces journées. Quelle est place de la création dans la transmission du patrimoine oral ?
Loin de n’impliquer que les folkloristes, cette question semble aussi un point de vue essentiel pour comprendre la « création » qui s’élabore dans le renouveau du conte et surtout pour déterminer la place de la littérature orale dans le XXIème siècle.« Un monde sans merveilleux est un monde mort » écrivait Michel Leiris. Certains l’ont entendu dans les années 1960 et ont relancé la machine de la transmission orale. Mais les transmetteurs étaient déjà en voie de disparition. Alors il a fallu, la plupart du temps, faire sans eux.
La mémoire de leur art était transcrite dans les livres. Leur répertoire était collecté ou, du moins, le pensait-on. Alors les livres sont devenus les nouvelles sources des nouveaux conteurs orphelins de la transmission orale. Mais tous les livres sont-ils des sources fiables quand il s’agit de transmettre ?
Cette dernière question sera au cœur de notre interrogation des dixièmes « Rencontres de septembre ». Elle était déjà au centre du séminaire « Editer la littérature orale » que le Centre Méditerranéen de Littérature Orale mène depuis novembre 2012.
Une autre question, tout aussi essentielle, restera présente pendant ces journées. Quelle est place de la création dans la transmission du patrimoine oral ?
Loin de n’impliquer que les folkloristes, cette question semble aussi un point de vue essentiel pour comprendre la « création » qui s’élabore dans le renouveau du conte et surtout pour déterminer la place de la littérature orale dans le XXIème siècle.
Langues : Français (fre) Catégories : 1.10 Méthodologie du conteur Mots-clés : "Rencontre"."contage"."transmission"."création"."art du conteur". Index. décimale : 808.54 Récitation : technique du conteur et méthodologie Note de contenu : Programme
Samedi 21 septembre
9h00 Accueil.
9h30 – 10h00 Introduction.
10h00-12h00 Compte rendu et bilan du Séminaire « Éditer la littérature orale »
Marc Aubaret et autres participants au Séminaire.
Ce séminaire se proposait d’analyser les sources éditées de la littérature orale à partir de 8 points de vue différents : Editer le répertoire, Editer les voix, Editer la littérature orale régionale, Editer la littérature orale pour les enfants, Editer la littérature orale francophone, Editer la recherche en littérature orale, Editer autour du mouvement des néo-conteurs.
Cette présentation fera une synthèse des réponses et questions qui résultent de ce travail et permettra d’installer la réflexion.
12h00 - 12h30 Discussion avec le public.
14h30 - 16h30 De l’oral à l’écrit. Pourquoi transmettre des récits de tradition orale au XXIème siècle ? (Table ronde)
Suzy Platiel, Jean-Christophe Gary, Evelyne Cevin, Marc Aubaret.
Une question importante reste toujours présente chez les personnes pratiquant la littérature orale, c’est celle de la relation de l’oral à l’écrit et l’importance de chacune de ses formes dans notre société. Cette table ronde se propose de reposer cette question à quatre personnes qui, dans leurs parcours différents ont eu à y répondre. Avec Suzy Platiel, nous aurons la réponse d’une ethnolinguiste qui a été témoin d’une tradition orale encore vivante.
Avec Jean-Christophe Gary, celle d’un enseignant travaillant à réintroduire une part d’oralité dans son enseignement.
Avec Evelyne Cevin, celle d’une bibliothécaire qui a défendu le conte sous toutes ses formes.
Et avec Marc Aubaret celle d’un directeur de structure défendant la part patrimoniale et pratique de ces deux formes.
16h30 - 17h00 Discussion avec la Salle.
17h30 - 20h30 Mini salon de la littérature orale. Rencontre avec les éditeurs présents.
20h 45 – 22h30 Scène ouverte sur le thème transmettre ou/et créer.
Dimanche 22 septembre
9h30 – 10h30 Comment accéder au répertoire de la littérature orale ?
Evelyne Cévin.
Evelyne Cévin fréquente le répertoire de la littérature orale dans toutes ses dimensions. Son parcours professionnel ainsi que sa passion l’ont amenée à traverser le renouveau du conte et à collaborer avec ses principaux acteurs. C’est de cette expérience qu’elle viendra nous parler et qui devrait nous permettre de mieux saisir toute la complexité de ce qui s’est forgé dans la relation oral et écrit, tradition et modernité relatives à ce que l’on nomme littérature orale
10h30 - 11h00 Discussion avec la salle.
11h00 - 12h00 Quels outils sont disponibles pour accéder au répertoire de tradition orale ?
Thérèse Perras
Cette question nous la poserons à Thérèse Perras qui, depuis de nombreuses années, œuvre à créer un outil permettant cet accès. Avec Bibliorécit, elle construit des ponts qui permettent une meilleure connaissance des sources de la littérature orale. Elle nous parlera également des motivations qui l’animent mais aussi de ses logiques et des questionnements face à l’immensité de la tâche.
12h00-12h30 Discussion avec la salle.
14h30 – 15h30 Du patrimoine à la création.
Marc Aubaret et un représentant de l’APAC
Sous forme d’entretien et du jeu des questions-réponses, nous tenterons de formuler la position du conteur contemporain face au répertoire.
Transmission, création, re-création, détournement. Il sera ici question de l’art du conte contemporain dans sa relation à l’art traditionnel. Puis sera abordée la nécessité d’un appareil critique de l’art du conteur.
15h30 – 16h00 Discussion avec la salle.
16h30 – 17h30 Synthèse des rencontres et présentation du prochain séminaire du CMLO qui traitera de l’appareil critique de l’art du conte.
18h00 Fin des rencontres.Rencontres de Septembre. Les sources du néo contage. De la transmission à la création [document électronique] / CMLO, Organisateur de réunion . - Septembre 2013.
La « rivière littérature orale » prend ses sources dans un temps très lointain mais elle n’est qu’un affluent du grand fleuve parole qui la précède. Cette formalisation des représentations du cosmos, du monde, du territoire a longtemps coulé entre bouche et oreille, saisie parfois par des mains d’artisans qui peu à peu ont structuré des formes, des objets, des dessins pour fixer leurs immatérialités. Grâce à eux, nous avons des traces de cette longue construction, mais aussi de sa transmission et de sa re-création incessantes qui ont parfois traversé des millénaires pour venir nourrir nos oreilles contemporaines.
Réservoir des expériences émotionnelles de l’humanité, témoin de nos émerveillements, de nos peurs et de nos joies, cette forme narrative nous dit aussi la permanence de l’humain, ce que l’homme a toujours été, et ce qu’il sera sûrement longtemps encore.
En Occident, les routes de la transmission orale ont été remplacées par les autoroutes de l’information. De la transmission émotive de bouche à oreille nous avons bifurqué vers des mass médias analytiques et froids.« Un monde sans merveilleux est un monde mort » écrivait Michel Leiris. Certains l’ont entendu dans les années 1960 et ont relancé la machine de la transmission orale. Mais les transmetteurs étaient déjà en voie de disparition. Alors il a fallu, la plupart du temps, faire sans eux.
La mémoire de leur art était transcrite dans les livres. Leur répertoire était collecté ou, du moins, le pensait-on. Alors les livres sont devenus les nouvelles sources des nouveaux conteurs orphelins de la transmission orale. Mais tous les livres sont-ils des sources fiables quand il s’agit de transmettre ?
Cette dernière question sera au cœur de notre interrogation des dixièmes « Rencontres de septembre ». Elle était déjà au centre du séminaire « Editer la littérature orale » que le Centre Méditerranéen de Littérature Orale mène depuis novembre 2012.
Une autre question, tout aussi essentielle, restera présente pendant ces journées. Quelle est place de la création dans la transmission du patrimoine oral ?
Loin de n’impliquer que les folkloristes, cette question semble aussi un point de vue essentiel pour comprendre la « création » qui s’élabore dans le renouveau du conte et surtout pour déterminer la place de la littérature orale dans le XXIème siècle.« Un monde sans merveilleux est un monde mort » écrivait Michel Leiris. Certains l’ont entendu dans les années 1960 et ont relancé la machine de la transmission orale. Mais les transmetteurs étaient déjà en voie de disparition. Alors il a fallu, la plupart du temps, faire sans eux.
La mémoire de leur art était transcrite dans les livres. Leur répertoire était collecté ou, du moins, le pensait-on. Alors les livres sont devenus les nouvelles sources des nouveaux conteurs orphelins de la transmission orale. Mais tous les livres sont-ils des sources fiables quand il s’agit de transmettre ?
Cette dernière question sera au cœur de notre interrogation des dixièmes « Rencontres de septembre ». Elle était déjà au centre du séminaire « Editer la littérature orale » que le Centre Méditerranéen de Littérature Orale mène depuis novembre 2012.
Une autre question, tout aussi essentielle, restera présente pendant ces journées. Quelle est place de la création dans la transmission du patrimoine oral ?
Loin de n’impliquer que les folkloristes, cette question semble aussi un point de vue essentiel pour comprendre la « création » qui s’élabore dans le renouveau du conte et surtout pour déterminer la place de la littérature orale dans le XXIème siècle.
Langues : Français (fre)
Catégories : 1.10 Méthodologie du conteur Mots-clés : "Rencontre"."contage"."transmission"."création"."art du conteur". Index. décimale : 808.54 Récitation : technique du conteur et méthodologie Note de contenu : Programme
Samedi 21 septembre
9h00 Accueil.
9h30 – 10h00 Introduction.
10h00-12h00 Compte rendu et bilan du Séminaire « Éditer la littérature orale »
Marc Aubaret et autres participants au Séminaire.
Ce séminaire se proposait d’analyser les sources éditées de la littérature orale à partir de 8 points de vue différents : Editer le répertoire, Editer les voix, Editer la littérature orale régionale, Editer la littérature orale pour les enfants, Editer la littérature orale francophone, Editer la recherche en littérature orale, Editer autour du mouvement des néo-conteurs.
Cette présentation fera une synthèse des réponses et questions qui résultent de ce travail et permettra d’installer la réflexion.
12h00 - 12h30 Discussion avec le public.
14h30 - 16h30 De l’oral à l’écrit. Pourquoi transmettre des récits de tradition orale au XXIème siècle ? (Table ronde)
Suzy Platiel, Jean-Christophe Gary, Evelyne Cevin, Marc Aubaret.
Une question importante reste toujours présente chez les personnes pratiquant la littérature orale, c’est celle de la relation de l’oral à l’écrit et l’importance de chacune de ses formes dans notre société. Cette table ronde se propose de reposer cette question à quatre personnes qui, dans leurs parcours différents ont eu à y répondre. Avec Suzy Platiel, nous aurons la réponse d’une ethnolinguiste qui a été témoin d’une tradition orale encore vivante.
Avec Jean-Christophe Gary, celle d’un enseignant travaillant à réintroduire une part d’oralité dans son enseignement.
Avec Evelyne Cevin, celle d’une bibliothécaire qui a défendu le conte sous toutes ses formes.
Et avec Marc Aubaret celle d’un directeur de structure défendant la part patrimoniale et pratique de ces deux formes.
16h30 - 17h00 Discussion avec la Salle.
17h30 - 20h30 Mini salon de la littérature orale. Rencontre avec les éditeurs présents.
20h 45 – 22h30 Scène ouverte sur le thème transmettre ou/et créer.
Dimanche 22 septembre
9h30 – 10h30 Comment accéder au répertoire de la littérature orale ?
Evelyne Cévin.
Evelyne Cévin fréquente le répertoire de la littérature orale dans toutes ses dimensions. Son parcours professionnel ainsi que sa passion l’ont amenée à traverser le renouveau du conte et à collaborer avec ses principaux acteurs. C’est de cette expérience qu’elle viendra nous parler et qui devrait nous permettre de mieux saisir toute la complexité de ce qui s’est forgé dans la relation oral et écrit, tradition et modernité relatives à ce que l’on nomme littérature orale
10h30 - 11h00 Discussion avec la salle.
11h00 - 12h00 Quels outils sont disponibles pour accéder au répertoire de tradition orale ?
Thérèse Perras
Cette question nous la poserons à Thérèse Perras qui, depuis de nombreuses années, œuvre à créer un outil permettant cet accès. Avec Bibliorécit, elle construit des ponts qui permettent une meilleure connaissance des sources de la littérature orale. Elle nous parlera également des motivations qui l’animent mais aussi de ses logiques et des questionnements face à l’immensité de la tâche.
12h00-12h30 Discussion avec la salle.
14h30 – 15h30 Du patrimoine à la création.
Marc Aubaret et un représentant de l’APAC
Sous forme d’entretien et du jeu des questions-réponses, nous tenterons de formuler la position du conteur contemporain face au répertoire.
Transmission, création, re-création, détournement. Il sera ici question de l’art du conte contemporain dans sa relation à l’art traditionnel. Puis sera abordée la nécessité d’un appareil critique de l’art du conteur.
15h30 – 16h00 Discussion avec la salle.
16h30 – 17h30 Synthèse des rencontres et présentation du prochain séminaire du CMLO qui traitera de l’appareil critique de l’art du conte.
18h00 Fin des rencontres.Exemplaires (1)
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